Entr'Ages - Paris

BOB

Expérience mitigée pour ma mère atteinte d'un cancer, à cause d'une très mauvaise organisation de la direction et une qualification inégale du personnel et peu à l'écoute des réclamations pour lesquellles, il fallait souvent insister pour avoir des réponses. En réalité, le nombre total des heures attribuées par l'APA n'était pas honoré, à cause d'un manque d'effectifs, au départ, accentué par le problème du Covid. De plus, certaines aidantes sont épuisées à cause d'une surcharge de travail hebdomadaire, selon elles.

Heureusement quelques personnes humaines parmi les aidantes qui l'ont accompagnée, et dont certaines ont tenu à lui rendre hommage à ses obsèques, une ex employée était même venue lui souhaiter son anniversaire, quelques mois plus tôt, ce qui adoucit les comportements de certaines, mais ne les compense pas, car dans ce métier, l'empathie, l'écoute et la dévotion, sont les premières qualités requises, et ça ne s'apprend pas, certaines font à charge de travail égal, beaucoup, quand d'autres font le minimum.

Je pense que si la direction était mieux organisée, elle aurait le temps de mieux communiquer pour recruter davantage et mieux, au lieu de botter en touche trop souvent face aux requêtes. Je me suis retrouvé du jour au lendemain, sans nouvelles, après des promesses tenues qu'à moitié, alors que la présentation élogieuse de la responsable, qui un mois après, quitta le service, laissait entendre la meilleure prestation dans ce domaine. Il vaut mieux promettre moins et respecter le nombre d'heures de prise en charge, que d'accepter trop de patients, quand on a pas les capacités humaines d'honorer la prestation mensuelle complète telle qu'elle a été décidée par la commission de l'APA et ma mère avait été classée à un taux maximum, qui n'a jamais été réellement respecté, loin de là. Gouverner, c'est prévoir.

linda lin

Amina Medjahdi

o.s. Sof